Traitements du signal GNSS et WLAN pour du positionnement Indoor

  1. 1.    Traitements du signal GNSS et WLAN pour du positionnement Indoor.

Membres impliqués: Magda Chelly ; Anca Fluerasu ; Alexandre Vervisch-Picois ; Nel Samama ;

 Mots Clés Indoor positioning, GNSS, WLAN, Code Loop.

 Résultats marquants GNSS

 Simulation d'un récepteur GPS: après avoir conçu un récepteur sous MatLab/Simulink, nous avons entrepris de proposer de nouvelles architectures des boucles de poursuite afin d'optimiser la détection et la précision de la mesure des sauts de la phase du code qui se produisent lors de la transition d'un répéteur vers le suivant. Les trois architectures simulées sont: la boucle ouverte, la boucle insensible aux trajets multiples courts SMICL, la boucle insensible aux trajets multiples quelconques MIDDL. Trois publications acceptées en revue IEEE et trois dépôts de brevet ont résulté de ces travaux (thèse de Nabil Jardak). 

 Implémentation des boucles et calculs divers sur le récepteur: Les travaux cités ci-dessus ont naturellement donnés lieu à des implémentations pratiques sur un récepteur logiciel NordNav R30.

 Travaux sur les "Répélites": la principale limitation des répéteurs afin d'améliorer la précision de positionnement est l'impossibilité de faire des mesures de la phase de la porteuse, cette dernière étant "perdue" lors de la transition d'un répéteur vers le suivant. L'idée d'une émission continue est ainsi naturelle. Nous travaillons sur une émission simultanée décalée temporellement afin de permettre, tout en gardant les avantages des répéteurs, une mesure de la phase de la porteuse, comme pour les pseudolites. Ces travaux, objet de la thèse d'Alexandre Vervisch-Picois, ont conduit à un article dans une revue IEEE de traitement du signal (un second et en révision). Un brevet est également en cours de dépôt sur une technique de réduction de l'effet d'éblouissement dans un système utilisant des pseudolites.

 Thèses en cours : Ikhlas Selmi

 Résultats marquants WLAN

 L’idée de base est de fournir une position sous la forme de zones géographiques plutôt que de coordonnées. Ces zones sont en fait un ensemble de surfaces simplement identifiables dans un bâtiment (pièces, couloir, bureaux, etc.). Cette approche « symbolique » s’est montrée particulièrement efficace. De plus, elle traduit de façon simple une réalité physique fondamentale: plus les niveaux de puissance reçus sont faibles et plus la zone correspondante de localisation est grande. L’intersection de plusieurs zones obtenues à partir de plusieurs stations permet alors de réduire la zone de positionnement. C’est cette simple règle qui a été mise en œuvre dans le projet GEOservice.

 Avec seulement deux zones considérées par station, les performances sont comparables à ce qui se fait de mieux avec des techniques non symboliques nécessitant la disponibilité des bases de données de mesures. Avec trois zones par station, les résultats se sont montrés très bons. Le système ainsi proposé est de plus susceptible de fonctionner dans tous les environnements imaginables, dans toutes les configurations de déploiements possibles, ce qui appréciable. Cette approche à fait l’objet d’implémentations spécifiques sur PDA sous Windows Mobile (projet SOPHA FP6) ainsi que sur téléphone mobile (projet AGILE FP6) et tablette Internet Nokia (projet GEOservice) en Java sous Linux.

 Comme conclusion, nous pouvons faire les quelques commentaires suivants sur l’approche symbolique :

  • Elle permet de se passer de bases de données et des phases de calibration qui les accompagnent.
  • Elle est très simple à mettre en place.
  • Elle fournit des indicateurs en temps réel sur la précision réelle et la fiabilité du positionnement.
  • Elle a la capacité de fonctionner en environnements très dégradés.
  • Elle permet au terminal mobile d’évaluer son positionnement.
  • Elle autorise la prise en compte de critères très variés ainsi qu'une approche 3D. 

Elle s'adapte à un environnement spécifique par simple modification d'un fichier XML (une base de données).